Obisk
Originaire de Seine St Denis, OBISK découvre le graffiti dans l’ouest de la France en 1997.
Il développe un intérêt particulier pour la peinture sur les trains de marchandise et la culture qu’il leur attache : l’univers graphique pléthorique des monikers américains (graffitis à la craie grasse tracés sur les wagons de fret par des voyageurs clandestins, les hobos) ou bien le jargon des cheminots recyclé par les graffeurs pour distinguer les modèles de trains ou désigner leurs lieux de dépôt.
Peu à peu, OBISK affine son identité : au fil des peintures sur des wagons ou des murs, des voyages et des rencontres, il construit un bestiaire naïf composé de lettrages biscornus et d’animaux bizarres, empreints des motifs et univers graphiques des pays du globe qu’il visite.
Ses œuvres au stylo constituent la petite échelle de son travail. Elles en sont les croquis préparatoires avant l’exécution en grand et en même temps le condensé miniature.
OBISK, ce pseudonyme qu’il a adopté pour la seule qualité de l’enchaînement de ses lettres, signifie « visite » en slovène.