EQUINOZIO DI PRIMAVERA
108 - GUIDO BISAGNI
Exposition du 21 Mars au 04 Mai 2024
108 (Guido Bisagni) endosse le rôle de l’artiste comme un passeur spirituel. Inspiré des grands fondateurs de l’abstraction tel Hilma af Klint ou encore Vassily Kandinsky, la création ne se limite pas à des représentations de formes et figures reconnues mais bien l’expression d’un langage intérieur invisible à l’œil nu. Le peintre souhaite que son travail mène à une forme d’éveil pour le spectateur et lui-même. Créer devient une mission, l’artiste se doit de voir au-delà de nos perceptions habituelles, ouvrir de nouveaux portails, ressentir et exprimer la magie du monde.
L’abstraction dépeinte par Guido Bisagni construit une œuvre mystique. Ses toiles s’inspirent de l’histoire religieuse occidentale aux travers de ses rituels et divinités. Chaque exposition devient alors une célébration de la nature et de l’homme. « Durant la journée et la nuit du 21 mars nous traversons la porte qui sépare la partie sombre de l’année de la partie lumineuse, les plantes recommencent à pousser et les fleurs commencent à fleurir. Les couleurs sont de retour. » nous explique l’artiste. Les œuvres de « EQUINOZIO DI PRIMAVERA » font les louanges de ce passage en équilibre de l’ombre à la lumière, les formes et couleurs cohabitent de manière rythmique et mélodique pour devenir une harmonie commémorative.
Le noir sous sa forme flottante exprime une profondeur méditative qui recentre et permet une plénitude de l’esprit. Un état qui continue d’évoluer et de s’éveiller par l’association de couleurs et se propage bien au-delà de la toile pour nous envelopper entièrement. L’utilisation du rouge, du bleu et du gris nous fait penser aux éléments primaires : la terre, l’eau, l’air et le feu. Ils s’opposent, dialoguent puis s’unissent et renforcent ensemble le spectre spirituel de l’œuvre. Cette association à la fois immatérielle et minérale, aux teintes sombres et colorées, peut être perçue comme une reconnexion à la terre qui lorsque le printemps arrive, passe du sommeil à l’éveil.
Comme les grand.es maîtres.ses de l’abstraction, Guido Bisagni est en perpétuelle recherche d’un équilibre entre formes et couleurs. Une construction picturale qui souhaite entrer en dialogue avec l’âme et permettre - à qui la regarde - de voyager aux travers des différentes dimensions spirituelles qui imprègnent toutes choses qui nous entourent.