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STEPH COP

Né en 1968.

 

À la fin des années 80, Steph Cop faisait partie du premier mouvement graffiti français. Militant au sein du groupe "Control of Paris". Il est réputé pour couvrir les palissades de la Pyramide du Louvre de graffiti lors de sa construction en 1986, il est alors devenu l'un des artistes de ce mouvement.

 

En 1992, il a participé à la création d'une nouvelle tendance ultérieure définie comme "streetwear", à travers ses propres marques "Homecore" et "Lady Soul".

 

En 1998, Steph Cop a ensuite orienté son travail autour de la représentation physique de son univers graphique en créant l'un des premiers "Art Toys" avec son caractère de vinyle, A.R.O, "Analyse Reflexe Obsessionnelle", qui vend dans le monde entier.

 

En 2007, il a choisi de s'isoler au cœur des forêts du Morvan pour recréer A.R.O. qui se matérialise depuis plus de 10 ans dans des arbres centenaires tombés au cœur de leur environnement naturel.

 

Ses œuvres font maintenant partie des plus prestigieuses collections publiques et privées.

Steph Cop déploie une recherche artistique en immersion dans la forêt des Noires Montagnes du Morvan où il a, depuis plusieurs années, installé son atelier, trouvant dans cet écosystème l’inspiration d’une œuvre qui renoue l’Art et le Vivant. La sculpture s’inscrit dans un cycle vital dont l’artiste explore la transposition formelle. En sculptant les arbres tombés à terre, il prolonge leur existence dans des figures qui en dévoilent le récit.

 

Le propos de l’artiste consiste à transcrire en langage esthétique, dans les formes et les lignes sculptées, les histoires singulières d’arbres au crépuscule de leur vitalité. Après le mouvement IX Arbre consacré à une série de neuf formes-avatars ARO personnifiant l’arbre, Steph Cop amorce la quête de la naturalité propre de l’arbre et de la biographie qui se révèle dans sa matière-chair intime en ouvrant un nouveau cycle de sculpture : Avant Que Nous Soyons. L’artiste s’émancipe de sa propre projection de la forme dans l’arbre pour découvrir, dans le mystère des failles de l’arbre, les contours de sa forme existentielle. Le travail de sculpture s’origine de cette rencontre entre le geste créatif et la singulière densité de l’arbre.

 

De ce travail subsistent des traces, les contre-formes Nagori qui ouvrent une perspective en contrepoint. Énigmes de la forme, ces contre-sculptures témoignent de cet inachevé qui précisément fait œuvre.

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